Berlin / Mitte _ Auguststraβe - septembre 2011
Dans la rue, ou plutôt donnant sur la rue, un jardin, des tables, des chaises, une végétation abondante, entretenue.
Dans le fond et en retrait, un immeuble qui n'a pas encore été restauré. La façade en piteux état, le ravalement qui s'émiette franchement, le rouge sombre de la brique qui affleure sous le ciment effrité... une façade échappée d'un roman, les années 30... une atmosphère qui serait celle de "L'Homme Intérieur" de Jonathan Rabb, par exemple.
Au rez-de-chaussée pourtant, de la lumière, discrète. Nous découvrons, à peine visible, sans signalétique tapageuse, une entrée. En approchant encore et encore, à travers une porte vitrée, une salle en parfait état, somptueuse. Une salle de danse d'assez grandes dimensions, une estrade pour l'orchestre, de longues tables entourant le parquet... Le spectacle pourrait commencer d'un instant à l'autre.
Me voyant photographier, on nous invite à entrer... ce que nous faisons bien volontiers.
Quel lieu étrange... à quelle époque sommes-nous ?
Quelques instants plus tard nous remercions, sourires, salutations maladroites, nous retrouvons le jardin et tout naturellement la rue quittée peu de temps auparavant.
Une parenthèse, oui c'est ça, une parenthèse géographique et temporelle.
Je tarde un peu à mettre un commentaire, j'attends toujours avec impatience la suite du récit de votre voyage. Les publications espacées nous laissent le temps de savourer ces moments de simplicités, comme les divagations dans ces lieux aussi insolites que surprenant qui construisent les souvenirs des voyages passés.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette photo d'intérieur pleine de délicatesse.
Mille excuses Bruno... Devant l'avalanche des commentaires, j'en avais oublié n'avoir pas prévu de case "Avis récents".
RépondreSupprimerAvec celui de Cédric, en J1/06, ça fait deux !
Merci à toi, de ton indulgence aussi car cette histoire de photographies présentées chronologiquement (pas deux n'ont même été inversées) et de ces bribes de vie n'a pas l'air d'emballer grand monde.
La qualité est peut-être moyenne ? Les photographies sont retenues pour leur minimum d'intérêt, mais évidemment garder une quarantaine de photographies (je n'ai pas compté) par jour quand on voyage tranquillement à deux... ça ne peut pas faire quarante photos exceptionnelles (mais je suis assez content de moi, dans l'ensemble !).
Il faut bien reconnaître que l'oscillation entre commentaires et pas commentaires peut faire hésiter mais, comme on me l'a souvent dit, ce n'est pas parce qu'on ne commente pas qu'on ne passe pas et/ou que l'on n'aime pas !
RépondreSupprimerMouais... eh bien moi, je n'y ai jamais cru et n'y crois toujours pas à ces histoires de "pas de commentaires ne veut pas dire que l'on n'aime pas". Je trouve la pirouette un peu trop facile alors que les commentaires devraient apporter des touches positives et négatives, argumentées honnêtement, dans le cadre de propos significatifs d'échanges et non pas d'extases ou rien.
RépondreSupprimerJ'ai "autorisé" de nouveau les commentaires après avoir eu deux demandes dans ce sens. Ayant confiance en la vision de ces personnes, je me suis dit "après tout essayons, ils ont peut-être raison...".
Voilà un peu pourquoi le comment du pourquoi. Bonne journée à tous.