09/01/2013

Le voyage d'automne 2012 [#13]

         
       
          
                  


7 commentaires :

  1. Voilà un beau petit-déjeuner pour bien commencer la journée. Alain tu prends des risques, oui c'est vrai, en photographie c'est indispensable. Mes hommages à Madame.

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    1. Des lieux photographiés pendant ce voyage, peu m'étaient connus (aujourd'hui par exemple).
      Bruno, de quels risques veux-tu parler dont je n'aurais pas conscience ?
      Cela fait un peu plus d'une année que plus rien ne peut nous toucher (au sens touché/coulé), plus rien ne peut nous atteindre et si je continue encore un peu cette "aventure-là" (les blogs "collectifs" ne me verront plus) c'est pour peu de gens de qui je ne redoute rien... sauf peut-être l'indifférence.
      Mais explique moi...

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    2. Alain, je parle de ces (petits) risques physiques que l'on peut prendre parfois pour faire sa photo, j'en ai vécus, j'en ai payé les conséquences, bien sur rien à voir avec d'autres photographes qui, risquent gros pour témoigner.
      Je m'imaginais avec cette magnifique plongée que tu pouvais être monté sur une chaise, rien de plus. Aucune indifférence en vers toi Alain.
      A bientôt.

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    3. C'est vrai que j'étais monté sur une chaise... mais cette fois, contrairement à la fois où, cherchant un livre dans la bibliothèque (Journal 1979-1983 d'Alix Cléo Roubaud) et voulant gagner quelques secondes, j'étais monté sur la chaise de mon bureau, tournante et à roulettes... bilan : les urgences et un pneumothorax !
      Depuis j'essaie de ne pas suivre mes impulsions premières :)

      L'indifférence c'est, je crois, la seule chose que l'on puisse redouter et comme disait Deleuze que j'écoutais à l'instant "... il n'y a pas de création sans nécessité..." (j'ai souvent repris ces mots-là), on met tant de soi dans une simple photographie, que l'indifférence c'est terrible.

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  2. J'en avais déjà fait la remarque pour #2 mais j'y reviens pour #11 et #13 : ces images ont un côté "caméra prolongation du regard", l'appareil solidaire (physiquement) du photographe. Un cadrage embarqué à hauteur d'œil, suggérant un viseur plutôt qu'un dos numérique, mais je me trompe peut-être ?

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    1. Si les circonstances m'ont contraint à utiliser quelque fois un dos numérique, c'était en désespoir de cause. Le viseur, œil droit, sur le côté (j'ai toujours détesté ces appareils reflex qui contraignent à s'écraser le nez contre le dos de l'appareil) ce qui permet d'ouvrir, quand on le souhaite, l'œil gauche sans quitter le viseur et de passer d'une vision partielle à une vision globale qui autorise plus précisément le choix du cadre ("surveiller" le champ environnant) surtout si l'on ne retouche pas celui-ci après coup.
      Je suis tout a fait d'accord avec le côté "caméra prolongation du regard" un peu comme si l'appareil ne servait que de traducteur et que le champ photographié impressionne directement la rétine (une caméra-œil comme une caméra-stylo). Pour que ça puisse fonctionner il faut faire corps avec le boîtier, que le chemin du viseur à l'œil soit le plus court possible.
      Aujourd'hui, en #14#, c'est cette façon de faire qui m'a permis d'avoir le cycliste qui m'était arrivé dans le dos juste après la première prise de vue :)
      Merci d'avoir évoqué cet aspect sur lequel je me suis "un peu" étendu...

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  3. Il fallait que ce soit dit et Je suis entièrement d'accord.

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