22/10/2015

Tiens, pendant que j'y pense...

         

Vendredi 18 septembre 2015, Friedrichshain, Berlin.

... alors que dans la suite photographique cette image arrive de manière assez juste.
Je ne sais toujours pas aujourd'hui si je dois dire il ou elle.
M. était de son côté, et moi du mien, parti traîner dans Friedrichshain, quartier que je connais assez bien. Descendu du S Bahn à Warschauer Str., empruntant cette rue vers Karl Max Allee.
Au début de la Warschauer str., là où la voie se sépare en gauche/droite pour laisser place au tramway qui circule sur la voie centrale, il y a, sur la droite, un Photomat. Rien d'extraordinaire. 
Attendant visiblement la sortie de la bande de photographies - d'identité ? - il y a Diana. Moi je photographie la zone "libre" (Suicide Cirkus...) située en contrebas. Intriguée, Diana s'approche, regarde ce que je photographie et me demande pourquoi - je dois répondre quelque chose du genre "comme ça..." ;-). Nous échangeons quelques mots, les photographies ne sont toujours pas sorties du Photomat. Je lui dit ce que je vois, une coïncidence de plans éloignés l'un de l'autre, la la la... la la lère... et lui demande si elle ne veut pas être le troisième plan d'une autre image. Elle dégage une étrange beauté et une très grande aisance dans les gestes qui commandent son corps. Elle accepte. Je fais deux photos - j'aurais pu faire plus, mieux, autrement, différemment, mais j'ai été, je l'avoue, surpris de son acceptation spontanée.
Au moment de nous séparer, elle me dit s'appeler "Daïana", me demande mon nom, "Alain... euh... Alan". "Oh, it's fine" et me tend sa main pour me dire au revoir. Sa main est douce.

People are strange when you're a stranger
       

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