23/10/2015

Berlin, was gibt's Neues ? (83)

  

Dimanche 14 septembre 2014, Berlin.

Des jours passés.
C'étaient les vacances scolaires de la Toussaint.
B. avait quel âge...? Je ne sais plus. Je pourrais facilement retrouver, par les planches contacts soigneusement classées et rangées, de quelle année il s'agissait. Cela ne changerait rien à l'histoire - disons douze ans et n'en parlons plus.
Donc, nous "faisions" tous deux, cette année-là, l'Andalousie. À Séville, un soir, nous passions av. Menéndez Pelayo - oui, j'oublie les dates et les années mais pas les lieux que je retrouve assez facilement - le soir tombait. B. tomba en arrêt, et m'intima d'en faire de même, en me montrant du doigt à quelques mètres... un lézard. Un petit lézard, j'insiste. Elle voulut à tout prix immortaliser la scène et fit une photo. Évidemment, sans surprise pour moi mais avec désespoir pour elle, nous ne pûmes, de retour, sur le tirage papier que deviner - l'imagination n'avait pourtant pas pris le pouvoir - la présence du lézard sous la forme de quelques petits points d'un gris peu différents des autres gris de la photo.
C'est la seule raison qui, le dimanche 14 septembre 2014 me fait faire cette photographie d'un moineau de Berlin.
         
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Message personnel (?!)

Avant d'en finir il reste quelques journées encore à parcourir. Trois, quatre...
Je crois que si mon envie de partager mes photographies comme celle de les montrer ne m'a jamais été  indispensable, elle l'est encore moins aujourd'hui.
Lassitude de ce que je pense en partie être vain ou approche de l'hiver que je n'aime guère, va comprendre Charles !
Cette suite 2014 sur Funambulist marque donc logiquement, un arrêt.  Funambulist 2.0 continue un peu, cahin caha...
    
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22/10/2015

Tiens, pendant que j'y pense...

         

Vendredi 18 septembre 2015, Friedrichshain, Berlin.

... alors que dans la suite photographique cette image arrive de manière assez juste.
Je ne sais toujours pas aujourd'hui si je dois dire il ou elle.
M. était de son côté, et moi du mien, parti traîner dans Friedrichshain, quartier que je connais assez bien. Descendu du S Bahn à Warschauer Str., empruntant cette rue vers Karl Max Allee.
Au début de la Warschauer str., là où la voie se sépare en gauche/droite pour laisser place au tramway qui circule sur la voie centrale, il y a, sur la droite, un Photomat. Rien d'extraordinaire. 
Attendant visiblement la sortie de la bande de photographies - d'identité ? - il y a Diana. Moi je photographie la zone "libre" (Suicide Cirkus...) située en contrebas. Intriguée, Diana s'approche, regarde ce que je photographie et me demande pourquoi - je dois répondre quelque chose du genre "comme ça..." ;-). Nous échangeons quelques mots, les photographies ne sont toujours pas sorties du Photomat. Je lui dit ce que je vois, une coïncidence de plans éloignés l'un de l'autre, la la la... la la lère... et lui demande si elle ne veut pas être le troisième plan d'une autre image. Elle dégage une étrange beauté et une très grande aisance dans les gestes qui commandent son corps. Elle accepte. Je fais deux photos - j'aurais pu faire plus, mieux, autrement, différemment, mais j'ai été, je l'avoue, surpris de son acceptation spontanée.
Au moment de nous séparer, elle me dit s'appeler "Daïana", me demande mon nom, "Alain... euh... Alan". "Oh, it's fine" et me tend sa main pour me dire au revoir. Sa main est douce.

People are strange when you're a stranger
       

21/10/2015

Berlin, was gibt's Neues ? (82)

     

Samedi 13 septembre 2014, Berlin.
    
Jeu dangereux.
        

Berlin, was gibt's Neues ? (81)

     
        
 
Samedi 13 septembre 2014, Berlin.
    
Sans paroles.
      

19/10/2015

Berlin, was gibt's Neues ? (80)

   
    

Samedi 13 septembre 2014, Berlin.

Waiting for the sun.
Ce qui se passait, ce qu'il y avait à voir et à entendre, c'était là, derrière ces bâches uniformes, scrupuleusement alignées. 
J'étais assis à l'écart, sur un banc de bois, dans cette sorte de contre- allée. À côté de moi un homme, jeune, écoutait de la musique sur un vieux magnétophone à cassettes. J'aimais cette musique dont il me faisait généreusement profiter.
Le temps allait s'éclaircir.