27/10/2014
Le voyage hésité #208 / jeudi 1er juillet 2010
Jeudi 1er juillet 2010, entre Palerme et Gênes.
... Comme à l'aller une salle "poltrone" qui ressemble à un frigo, mais celui-là n'est pas éclairé, ce qui limite les activités de lecture. Il fait nuit, je profite de la profusion de sièges vacants pour m'installer confortablement. Dormir en pointillé, bien couvert.
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Quelques mots...
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Le lecteur de passage, par hasard ou par habitude, égaré, celui occasionnel qui parcourt un peu les blogs de photographies, se dira que cette histoire-là de ce voyage-là, hésité - peut-être même, fâché, claquant la porte, se dira-t-il qu'en fait d'hésitation il eût mieux valu que le photographe resta chez lui, tranquillement - traîne un peu en longueur, s'étire, n'en finit pas - je pense à ces guimauves de fête foraine dont on croit, à chaque étirement, qu'elle s'étalera au sol avant qu'une main experte ne la récupère pour une nouvelle chute - que c'est long, trop long, qu'à une époque de vitesse et de précipitation on se croirait dans un voyage quasiment immobile... la plupart du temps en noir et blanc, et qu'après tout cela lui est devenu pénible, que même il s'en fout que le photographe mange, marche, qu'il se moque un peu de ce qu'il voit que lui ne voit pas.
Que répondrais-je ? Qu'il a peut-être raison, auquel cas je lui dirais au revoir. Qu'il a peut-être tort, que pour le photographe aussi cette histoire est un peu longue - il a promis (mais à qui ?) pourtant qu'il finirait la chose - mais que dans le fond cette longueur est indispensable, que ce temps qui semble dilué dans un espace aux limites mal définies est sûrement celui qu'il faut pour ne plus être un simple touriste, un turbo-touriste, mais un type qui s'enfonce dans des vies, des paysages qui sont éloignés des siens habituellement, qui marche lentement - quelquefois pourtant il est essoufflé - dans l'incertitude, que dans le fond il est devenu un autre, un inconnu qui se laisse entraîner, un étrange voyageur. Simplement.
Bientôt le photographe clôturera cette histoire, il écrira le mot FIN et se demandera si tout ça, ces photographies, ces quelques mots épars qu'il a souhaité partager, si tout ça valait bien la peine. Il pensera que oui, mais il rêve souvent et les rêves et la réalité font rarement bon ménage.
Merci.
Alain Poisson
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