27/10/2014

Le voyage hésité #215 / samedi 3 juillet 2010

         

Samedi 3 juillet 2010, Perpignan.
       
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Bonus...

       


6 commentaires :

  1. Bon, avec cette dernière rafale, on sent une évidente envie d'en finir... Peut-être une forme de lassitude d'avoir peu d'échos ? Peut-être tout simplement l'image de ce qu'est le plus souvent un voyage, avec sa dissymétrie qui fait que partir en est fait pleinement partie et que revenir est souvent synonyme de hâte d'être rentré. On ne goûte que rarement les retours, on est déjà dans l'après... Merci Alain pour cette longue promenade :-)

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    1. Oui, une évidente envie d'en finir - s'il reste des choses à revoir, à éclaircir, d'autres à supprimer, cela restera entre moi et moi. On revient aussi effectivement plus vite que l'on ne va.
      Mais je ne dirais pas promenade, où alors je me suis trompé (et de beaucoup) sur toute la ligne, ce qui est peut-être le cas après tout. Cependant même si l'on goûte peu ce qui a été proposé, je ne dirais pas ce mot-là.

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    2. En l'occurrence je suis auteur/acteur et à ce titre je mets dans mon "propos" des images qui ont à voir avec moi, qui me traversent ou m'ont traversé à la prise de vue.
      Le lecteur reçoit, plus ou moins, d'une manière semblable ou différente ces images, leur suite, leurs enchaînements chronologiques. À son tour il est "impressionné" d'une manière ou d'une autre. Alors il a ses mots pour, éventuellement, le dire.
      Et ce ne sont pas forcément ceux auxquels l'auteur aurait pensé. Et puis un ou même deux mots pour dire tant... Difficile de nommer.

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  2. On achève bien les périples. Peut-être qu'ici, par moment, on a un peu décroché mais il en reste toujours une trace qui a du mal à s'estomper, comme la traîne du bateau sur la mer. En parcourant le début, je ressentais une proximité avec une "vision" que je connaissais. J'ai mis du temps à retrouver ce qui me troublait et puis c'est revenu : ces photos me faisaient penser aux arrière-plan flous (ou pas) de Paris dans "le feu follet" de Louis Malle lors de l'errance du personnage dans les rues. J'ai donc revu le film et le son m'a finalement davantage parlé que l'image même si, parfois, au détour d'un plan, oui. Satie donc. Qui lui, au contraire du film, pouvait poursuivre le chemin et ce, jusqu'à ces dernières photos. Merci de ce cheminement transalpin

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    1. Merci de cette "évocation" de "Le feu follet" de L. Malle. Je l'avais oublié. Peut-être, et ce serait là le véritable bénéfice, ce qu'on lit, que l'on voit ou que l'on entend doit être oublié pendant un temps, faire son chemin, son travail en nous. Et renaître sous une forme personnelle que l'on ne saurait/pourrait rattacher à ses sources et que l'on penserait avoir inventée.
      "Le feu follet" / Satie. La consistance de la durée des plans, des notes. J'ai souvent pensé que mes photos, apparemment si simples, étaient difficiles, qu'il fallait beaucoup de temps et d'efforts pour y entrer. Qu'il fallait revenir souvent à elles, feuilleter en avant, en arrière, pour que quelque chose d'un peu intéressant en sorte, de cette somme. Oui, c'est un peu prétentieux...

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