24/10/2011

J1/13 - Café der Kreuzung


Berlin / Prenzlauer Berg_Senefelderplatz - septembre 2011

On s'assoit où l'on veut et où l'on peut en cas d'affluence. 
Service au bar, café(s), thé, pâtisseries (cheesecake ou reine de Saba) et l'on s'installe confortablement. Musique ambient, la clé des toilettes se prend à la caisse, on lit le Berliner Zeitung ou autre chose si l'on préfère.
Les deux serveuses sont charmantes.

   

2 commentaires :

  1. Tu n'en seras peut-être pas d'accord, mais ce que tu nous donnes à voir dans cette série a un parfum d'errance, de marche aléatoire — même si, comme cela a déjà été dit, on choisit, consciemment ou pas, dans ce que le hasard nous propose... — dans une ville souvent déserte qui, parfois, pourrait aussi bien être Venise que Berlin. De temps en temps des repères et le tropisme de revenir à des lieux connus mais sinon (ou même là), des images "état des lieux" où c'est une forme de substitution de regard sans intention particulièrement visible qui nous est offerte (je pense par exemple à J1/10 et J1/11, et aussi finalement à la photo du jour qui me renvoie à celles du tout début — qui, soit dit en passant, sont dans mes préférées). Les attentes, les arrêts, les pauses sont souvent des instants privilégiés dans le voyage. On s'assied dans un café, on est ailleurs mais on en fait pour quelques instants un chez soi. C'est de la vie ordinaire qui passe, un peu de partage anonyme, alors normal que le genou du photographe soit partie prenante et intégrante de la scène !

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  2. Je n'ai pas de recul sur ce que je propose. J'ai choisi le temps chronologique comme obligation, alors je (re)vois des instants plus qu'une continuité dans ce qui est proposé.
    Ce que tu dis du "parfum d'errance"... c'est vrai. J'ai beaucoup de réticence à utiliser un mot comme ça qui me semble un peu usé après avoir été un peu galvaudé... mais c'est tout-à-fait ça.
    "...sans intention particulièrement visible..." C'est vrai aussi. Il faudrait/faudra dans un second temps trouver des articulations plus cohérentes. Il y a jusqu'à présent beaucoup de vacuité et de l'absence... mais ce n'est pas très nouveau chez moi. Même avec des personnages et du bruit une impression de vide.
    Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de "forme de substitution de regard"... peut-être qu'à l'intention se substituerait son absence ?
    Pour l'intérêt des arrêts je te rejoins complètement, ce sont effectivement des instants privilégiés qu'il ne faut pas hésiter à multiplier.

    Merci pour ton impression d'ensemble qui me renseigne sur le déroulement de cette sacrée histoire !

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