Voilà un beau petit-déjeuner pour bien commencer la journée. Alain tu prends des risques, oui c'est vrai, en photographie c'est indispensable. Mes hommages à Madame.
Des lieux photographiés pendant ce voyage, peu m'étaient connus (aujourd'hui par exemple). Bruno, de quels risques veux-tu parler dont je n'aurais pas conscience ? Cela fait un peu plus d'une année que plus rien ne peut nous toucher (au sens touché/coulé), plus rien ne peut nous atteindre et si je continue encore un peu cette "aventure-là" (les blogs "collectifs" ne me verront plus) c'est pour peu de gens de qui je ne redoute rien... sauf peut-être l'indifférence. Mais explique moi...
Alain, je parle de ces (petits) risques physiques que l'on peut prendre parfois pour faire sa photo, j'en ai vécus, j'en ai payé les conséquences, bien sur rien à voir avec d'autres photographes qui, risquent gros pour témoigner. Je m'imaginais avec cette magnifique plongée que tu pouvais être monté sur une chaise, rien de plus. Aucune indifférence en vers toi Alain. A bientôt.
C'est vrai que j'étais monté sur une chaise... mais cette fois, contrairement à la fois où, cherchant un livre dans la bibliothèque (Journal 1979-1983 d'Alix Cléo Roubaud) et voulant gagner quelques secondes, j'étais monté sur la chaise de mon bureau, tournante et à roulettes... bilan : les urgences et un pneumothorax ! Depuis j'essaie de ne pas suivre mes impulsions premières :)
L'indifférence c'est, je crois, la seule chose que l'on puisse redouter et comme disait Deleuze que j'écoutais à l'instant "... il n'y a pas de création sans nécessité..." (j'ai souvent repris ces mots-là), on met tant de soi dans une simple photographie, que l'indifférence c'est terrible.
J'en avais déjà fait la remarque pour #2 mais j'y reviens pour #11 et #13 : ces images ont un côté "caméra prolongation du regard", l'appareil solidaire (physiquement) du photographe. Un cadrage embarqué à hauteur d'œil, suggérant un viseur plutôt qu'un dos numérique, mais je me trompe peut-être ?
Si les circonstances m'ont contraint à utiliser quelque fois un dos numérique, c'était en désespoir de cause. Le viseur, œil droit, sur le côté (j'ai toujours détesté ces appareils reflex qui contraignent à s'écraser le nez contre le dos de l'appareil) ce qui permet d'ouvrir, quand on le souhaite, l'œil gauche sans quitter le viseur et de passer d'une vision partielle à une vision globale qui autorise plus précisément le choix du cadre ("surveiller" le champ environnant) surtout si l'on ne retouche pas celui-ci après coup. Je suis tout a fait d'accord avec le côté "caméra prolongation du regard" un peu comme si l'appareil ne servait que de traducteur et que le champ photographié impressionne directement la rétine (une caméra-œil comme une caméra-stylo). Pour que ça puisse fonctionner il faut faire corps avec le boîtier, que le chemin du viseur à l'œil soit le plus court possible. Aujourd'hui, en #14#, c'est cette façon de faire qui m'a permis d'avoir le cycliste qui m'était arrivé dans le dos juste après la première prise de vue :) Merci d'avoir évoqué cet aspect sur lequel je me suis "un peu" étendu...
Partie 4 - Billets du 02/10/2013 au 27/01/2014 Le voyage hésité/Bella Italia - juin/juillet 2010
Il me faut du temps. Oublier du voyage les anecdotes les plus incontestables, les plus visibles. Alors, un jour je retrouve les images que j'ai pu faire à cette occasion. Le spectaculaire n'y est pas ou n'y est plus. Ce qui reste est peu dicible, une histoire de sons, d'odeurs, de paroles incomprises, de lumières peu habituelles, d'ennui, de plaisir, de situations étranges... Regardant les photographies, je ne saurais dire si ce fût un beau voyage. ---------------------------------
Partie 3- Billets du 16/03/2013 au 12/4/2013
Barcelona Strip - février 2013
En février 2013 j'ai passé quelques jours à Barcelone. Plusieurs fois par an cette ville me manque et m'appelle… mais je ne sais pas y rester très longtemps. Je ne sais plus vivre la ville comme il le faudrait. À chaque fois je visite les endroits où la photographie est présente, vois quelques expositions, feuillette les dernières parutions photographiques dans les lieux spécialisés… et puis je parcours cette ville inlassablement, du matin au soir. Je fais des photographies sans y penser ou plutôt sans y réfléchir - manière de marquer mon passage. Ce sont les photographies faites pendant les deux journées effectives de ce dernier séjour que je présente. Sans que ces photographies soient humoristiques ou comiques, leur juxtaposition linéaire m'a fait appeler cette série "Barcelona Strip - 02/2013". --------------------------------
Partie 2- Billets du 17/12/2012 au 4/2/2013
Le voyage d'automne - novembre 2012
Un voyage entre plaisir(s) et obligation. Une petite dizaine de jours pour visiter la famille, les amis, retrouver des lieux quittés, se souvenir. Tout au long de ce court voyage, je fais des photographies, comme toujours dans ces cas-là. Sans idées préconçues, sans calcul, sans obligation mais toujours par nécessité. Mon ami Michel L., rencontré à Paris à cette occasion, me dira lors d'une de nos palabres comme il y en eut tant et tant par le passé, que dans le fond mes photographies enregistraient des traces, mes traces. Je crois qu'il disait juste. Je n'essaierai pas de savoir ni le pourquoi ni le devenir de ces traces. Dans les billets qui suivent, un ensemble de photographies, non datées, non situées mais présentées presque chronologiquement, sans légendes ni textes. --------------------------------
Partie 1 - Billets du 23/09/2011 au 23/07/2012
Berlin - septembre 2011
Du 7 au 17 septembre 2011 nous avons effectué un séjour à Berlin. La troisième année consécutive pour nous, M. et moi. En ce qui me concerne c'était la quatrième fois .
Contrairement à ce que je fais habituellement, je n'ai pris aucune note manuscrite pendant ce séjour. Lassitude d'être à chaque fois, incomplet, imprécis et certainement inutile.
Je reprends les photographies que j'ai faites et que je pense présentables (cela fera peu je pense...) et les propose, dans la chronologie stricte des prises de vue, accompagnées de quelques mots... impressions, émotions, souvenirs, associations d'idées, divagations (!) etc....
Voilà un beau petit-déjeuner pour bien commencer la journée. Alain tu prends des risques, oui c'est vrai, en photographie c'est indispensable. Mes hommages à Madame.
RépondreSupprimerDes lieux photographiés pendant ce voyage, peu m'étaient connus (aujourd'hui par exemple).
SupprimerBruno, de quels risques veux-tu parler dont je n'aurais pas conscience ?
Cela fait un peu plus d'une année que plus rien ne peut nous toucher (au sens touché/coulé), plus rien ne peut nous atteindre et si je continue encore un peu cette "aventure-là" (les blogs "collectifs" ne me verront plus) c'est pour peu de gens de qui je ne redoute rien... sauf peut-être l'indifférence.
Mais explique moi...
Alain, je parle de ces (petits) risques physiques que l'on peut prendre parfois pour faire sa photo, j'en ai vécus, j'en ai payé les conséquences, bien sur rien à voir avec d'autres photographes qui, risquent gros pour témoigner.
SupprimerJe m'imaginais avec cette magnifique plongée que tu pouvais être monté sur une chaise, rien de plus. Aucune indifférence en vers toi Alain.
A bientôt.
C'est vrai que j'étais monté sur une chaise... mais cette fois, contrairement à la fois où, cherchant un livre dans la bibliothèque (Journal 1979-1983 d'Alix Cléo Roubaud) et voulant gagner quelques secondes, j'étais monté sur la chaise de mon bureau, tournante et à roulettes... bilan : les urgences et un pneumothorax !
SupprimerDepuis j'essaie de ne pas suivre mes impulsions premières :)
L'indifférence c'est, je crois, la seule chose que l'on puisse redouter et comme disait Deleuze que j'écoutais à l'instant "... il n'y a pas de création sans nécessité..." (j'ai souvent repris ces mots-là), on met tant de soi dans une simple photographie, que l'indifférence c'est terrible.
J'en avais déjà fait la remarque pour #2 mais j'y reviens pour #11 et #13 : ces images ont un côté "caméra prolongation du regard", l'appareil solidaire (physiquement) du photographe. Un cadrage embarqué à hauteur d'œil, suggérant un viseur plutôt qu'un dos numérique, mais je me trompe peut-être ?
RépondreSupprimerSi les circonstances m'ont contraint à utiliser quelque fois un dos numérique, c'était en désespoir de cause. Le viseur, œil droit, sur le côté (j'ai toujours détesté ces appareils reflex qui contraignent à s'écraser le nez contre le dos de l'appareil) ce qui permet d'ouvrir, quand on le souhaite, l'œil gauche sans quitter le viseur et de passer d'une vision partielle à une vision globale qui autorise plus précisément le choix du cadre ("surveiller" le champ environnant) surtout si l'on ne retouche pas celui-ci après coup.
SupprimerJe suis tout a fait d'accord avec le côté "caméra prolongation du regard" un peu comme si l'appareil ne servait que de traducteur et que le champ photographié impressionne directement la rétine (une caméra-œil comme une caméra-stylo). Pour que ça puisse fonctionner il faut faire corps avec le boîtier, que le chemin du viseur à l'œil soit le plus court possible.
Aujourd'hui, en #14#, c'est cette façon de faire qui m'a permis d'avoir le cycliste qui m'était arrivé dans le dos juste après la première prise de vue :)
Merci d'avoir évoqué cet aspect sur lequel je me suis "un peu" étendu...
Il fallait que ce soit dit et Je suis entièrement d'accord.
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