29/01/2013

Le voyage d'automne 2012 [#23]

        
             

7 commentaires :

  1. C'est une image un peu glaçante. Elle m'évoque ces jeux de fête foraine où des pièces de monnaie sont imperceptiblement poussées jusqu'à tomber au bord du plateau sur lequel elles ont empilées. Ici, l'issue est tout autre, mais on voit presque les immeubles avancer, destinés à faire des rectangles de leurs fenêtres alignées d'autre rectangles alignés.

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    1. La vie, jeu de hasard et/ou de fête foraine ?
      Les banlieusards qui passent en train, tous les matins et tous les soirs, devant ce paysage... je me demande ce qu'ils en pensent ?

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  2. J'aime à revoir des photos déjà prises,ici, le n&b renforce cette froideur dont parle Patrick. La réflexion sur la vie est toujours la même, la précédente en couleur postée sur libé en 2008, était titrée : "Wesh, Pas belle la vie?", un titre parfait, http://bruno.helsens.free.fr/public/Wesh__Pas_belle_la_Vie_-_Alain_Poisson.jpg le cadrage est identique, le format diffère.

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    1. Le retour des archives disparues :-) Et, à jeter un coup d'œil sur le site de Libé où, le 3 juin en question, cette image n'apparaît pas, la mise en perspective sans commentaire du VosPhotos d'alors et de celui d'aujourd'hui... Merci Bruno !

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  3. Ta remarque - je n'osais faire référence à ce point car je répugne à re-faire une photo déjà faite - tombe bien Bruno. Quatre ans et demi entre les deux prises, même moyen, le train de banlieue parisienne, couleur/noir et blanc - ce qui au passage en dit un peu sur l'évolution de la façon de voir le "monde" et pourtant un cadrage très voisin - d'un coup, on ne pourrait donc "voir" une situation que d'une seule manière ?
    À l'époque (quelle formule !) j'avais rencontré Marie-Dominique l'après-midi du matin où j'avais fait cette photographie. Je n'avais pas résisté à lui montrer sur l'écran arrière du boîtier cette photographie... elle m'avait alors dit que, probablement, elle verrait cette photo pour le blog Libé, un peu plus tard. Et voilà, la mémoire... sans les commentaires de l'époque, comme tu le dis Patrick, ce qui laisse beaucoup plus de possibilités au photographe (ça lui évite de gesticuler en tous sens !) et au lecteur libre de se laisser aller.

    Merci à vous deux pour ces interventions !

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  4. Tres tres impressionnante cette photo d'un réalisme totale
    aucune concession
    Une des plus frappante aussi bien physique elle pend aux tripes que métaphysique

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    1. Le train passe, cela dure quelques secondes, pas plus de trois, mais l'on a envie d'échapper à cette vision, de détourner la tête brusquement... De l'autre côté, en contrejour, la ville "lumière" et tout ce qui va avec... Ouf, on l'a échappé belle !

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